dimanche 10 novembre 2013

LA COLERE POUR TOUS EN ATTENDANT DE VOIR CE QUE PEUT DONNER L’ALTERNATIVE MODEM – UDI


I Les affaires toujours les affaires

            L’ambiguïté que François Bayrou souligne pour le contrat passé avec Ecomouv conforte notre colère permanente contre l’addiction à l’argent de l’oligarchie financière : il y a vingt ans, celle-ci justifiait les détournements des fonds publics par la nécessité de financer les partis politiques. Les condamnations d’un trésorier du P.S et d’un ex président de la République illustreront à jamais cette période.
La normalisation réglementaire du financement des partis politiques n’a pas fait diminuer pour autant les « affaires » concernant les ministres, voire la présidence de la République entre 2007 – 2012 notamment. Simultanément des responsables socialistes des départements sont mis en examen pour détournement de fonds publics.
Pour les citoyens et citoyennes ordinaires les non lieux dans les affaires financières ne signifient pas que les personnages, souvent protégés par le statut de témoin assisté soient innocents ; les non lieux peuvent aussi couvrir la situation, où les preuves matérielles sont insuffisantes pour justifier une inculpation. Dans le doute, la présomption d’innocence l’emporte. Elle est associée à la suspicion envers les personnalités mises en cause et à un hommage indirect à l’’habileté de celles-ci de ne pas s’être fait prendre.

II La responsabilité des chefs d’entreprise en faillite. Une situation dramatique et exemplaire – La Bretagne

            Même si la violence ne constitue pas une méthode démocratiquement acceptable la souffrance de ceux et celles qui perdent leur emploi est compréhensible à défaut d’être justifiable.
Mais la solidarité nationale ne saurait exempter de leur responsabilité les chefs d’entreprises qui n’ont pas su anticiper et investir pour changer leurs modes de production et la qualité de leurs produits.
Mieux leur production « low-cost » est vendue à leurs nouveaux concurrents qui font en Allemagne du dumping social, et qui s’offrent en aller-retour des transports polluants de plusieurs milliers de kilomètres.
Mais faire porter la situation uniquement au coût salarial et à la protection sociale à la française ne répond pas aux questions : qu’ont-ils faits pour les marge commerciale et les subventions européennes qu’ils recevaient. Qu’ont-ils fait pour diminuer la pollution et recycler leurs déchets en énergie. Qu’ont-ils fait pour améliorer la qualité du bio. Qu’ont-ils fait pour améliorer les conditions d’existence des animaux.
Le constat solidaire pour les employés mis au chômage ne saurait exemptés les patrons incompétents de leurs responsabilités, ni apaiser notre colère devant cette situation, à laquelle les salariés sont confrontés.

III

            A l’annonce de la mise en oeuvre de la «coordination U.D.I – Modem, le texte de réflexion ci-joint avait été préparé pour le blog  ecosystemedurabledeliebig.blogspot.fr



            Question citoyenne : Quelle(s) finalité(s) pour le rapprochement Centres (Centre Droit et Centre autonome)

I

1/ Maintenir et renforcer les potentiels électoraux au Parlement et dans les collectivités territoriales des centristes.
On voit mal comment cette nouvelle composante centriste pourrait se passer d’alliances au minimum locales avec l’U.M.P. En dehors du jeu politicien d’alternance démocratique ou/et d’un risque de dérive populiste, cette option du centre ramènerait à la case départ des années 2000. Elle n’éviterait pas le risque démago populiste.
2/ Préparer un changement sociétal En s’abstenant de contribuer au bipartisme dominant actuel. Cela implique un projet alternatif social-réformiste keynésien :
2.1 social, parce qu’assurant à toutes et tous résidant en France, un minimum vital mensuel au dessus du seuil de pauvreté et une fonction active et qualifiante dans la société.
2.2 réformiste, par l’émergence d’un système :
a. de valeurs maitrisant et éradiquant l’addiction à l’argent : responsabilisation des acteurs, personnels et institutions financières, régulièrement contrôlés par des instances indépendantes et démocratiquement élues.
b. de valeurs assurant des mieux et bien être individuels, basés sur l’éducation, la bio culture, la valorisation et le respect des diversités.
2.3 Keynésien, rétablissant les contrôles règlementaires, les garanties citoyennes, démocratiques, les solidarités humaines et sociétales, les services publics collectifs, assurés par l’Etat.







3/ L’utopie d’un développement soutenable qui renoncerait internationalement et nationalement aux soft et slow consensus and law pourrait caractériser ce projet de changement sociétal impliquant globalement ses 7 composantes :
            1 – 2 économie, associé aux finances
3 – 4 social et sociétal, piliers manquants, oubliés, ou/et démissionnaires devant les ghettos structurant des APARTHEIDS sociétaux
5 – 6 environnement et bioculturel associant les biodiversités écologique et humaine
7          les gouvernances horizontale et verticales


II
            Les deux « options » 2 et 3 doivent constituer une transition et un nouveau futur. Elles pourraient constituer une ouverture, vers un centre gauche des classes moyennes dont l’adhésion aux alternances droite gauche résulte de la politique néolibérale de la droite dure, décomplexée. Ainsi l’immanquable changement de société nécessaire en 2014, pourrait s’appuyer sur une large mobilisation du peuple français. Le peuple français sera libéré de la sclérose Droite – Gauche, et des risques, des ruptures et violences demago-populistes contestant et détruisant les valeurs républicaines, des droits et devoirs des hommes et des citoyens.

III

            Les prochaines élections municipales, européennes, régionales constituent un champs expérimental d’une nouvelle unité nationale pour un changement de société. Celui-ci doit être basé sur un champs des valeurs des individus, la prise en compte de leurs besoins et intérêts essentiels à des mieux et bien être renouvelés dans leurs moyens et dans leurs comportements.
Au niveau local, il est évident que le pragmatisme peut permettre des ruptures dans le système gauche-droite.





Au niveau européen, le centre peut jouer un rôle déterminant en proposant des objectifs prioritaires comme :
1.     la constitution d’une gouvernance politique européenne
2.     le contrôle des institutions financières
3.     la priorité à un programme social éradiquant les ghettos sociaux qui transforment les pays européens en pays d’apartheid social
Des listes différentes pourraient s’honorer de poursuivre des objectifs communs. Les exemples du logement social, d’un SMIC, d’un revenu minimum (au delà du seuil de pauvreté, associé à une fonction ou/ a un travail).

IV

Ces considérations constituent, non des utopies, mais des espoirs justifiés par le déclin, où les pratiques politiciennes entrainent les pays européens. Souhaitons que le nouveau centre participera à cet espoir.

                                                                                  Jacques Vigneron



IV

            Le texte distribué le 5 novembre 2013 sous la dénomination UDI – Modem : le Centre, l’ALTERNATIVE ouvre certaines perspectives sur une alternance qui ne seront pas classique (Gauche Droite ou Droite Gauche).
Le renouveau de la vie politique est défini à partir :
            « d’une large majorité réformiste allant de la droite républicaine jusqu’au Centre ouverte aux sensibilités écologistes et social – démocrates »
PLUSIEURS POINTS POSENT QUESTIONS POUR CREDIBILISER CETTE RECHERCHE D’UNE LARGE MAJORITE REFORMISTE…
            1/ Actuellement la droite républicaine est pour le moins incohérente par rapport aux valeurs humanistes. Cette incohérence constitue un obstacle pour rallier une Alternative des « sensibilités écologiques, et sociales démocrates » (je préfèrerais social-réformistes !)
            2/ Pour ces deux sensibilités, du type centre-gauche qui sympathisent avec le parti socialiste quand la droite a échoué (2012) plusieurs questions importantes pour accepter électoralement « une large majorité réformiste »
1. la priorité aux besoins essentiels des plus démunis (troisième alinéa, de la définition onusienne du développement soutenable (choisi comme référence par l’Alternative).
2. le refus du retour aux responsabilités ministérielles des personnalités politiques qui n’ont pas eu le courage de réformer mais qui ont accru la dette de l’état français de 600 milliards d’euros en cinq ans (voir la fiche jointe les conséquences sur les impôts).
3. la mise à l’écart des politiciens signalés dans toutes les affaires de justice. L’opinion est exaspérée de leur multiplication. Les non-lieux signifient soit la confirmation de la présomption d’innocence, soit l’insuffisance de preuves. Il y’a suffisamment d’hommes politiques honnêtes et responsables dans tous les partis pour que ceux-ci s’abstiennent de mettre en avant, au niveau gouvernemental des personnages douteux aux yeux d’une grande partie de l’opinion.
4. une ouverture permanente sur les débats de société ouverts, incluant toutes les tendances, même les extrêmes. Ils font rompre avec la politique d’apartheid social et ghettos sociaux et la sous représentation parlementaire d’un fort pourcentage des électeurs. La nécessité d’une large majorité réformiste sera d’autant plus crédible, qu’il ne sera plus possible de maintenir des gouvernances qui ne représentent que 20 ou 25% des électeurs et des électrices vainqueurs d’une minorité presque équivalente.
5. une pédagogie honnête pour admettre que la présence de 17 000 roms en France, dont une petite minorité à la nationalité française ne peut être considéré comme un problème insoluble à une population 4000 fois plus nombreuse (4000 * 1700 = 68 millions).
6. un bon sens pour admettre que dans une mondialisation à population globalement croissante une utilisation rigoureuse du regroupement familial permettra à la France de ne pas être minorée internationalement.
7. Michel Roccard premier ministre avait dit à juste titre que la France ne peut accueillir toute la misère du monde, MAIS QU’ELLE DOIT PRENDRE SA JUSTE PART (la quasi totalité des responsables politiques oublie systématiquement le deuxième membre de cette phrase). Cet engagement conditionne la participation d’une partie des classes moyennes, à une large majorité réformiste humaniste.
8. un point faible du texte est la condamnation globale et systématique de la politique gouvernementale.
« L’alternative » sera d’autant plus crédible si elle précise :
-       les problématiques incontournables les points forts, les limites ou les erreurs actuelles.
-       les conditions d’une accessibilité majoritaire d’un large rassemblement
-       une réforme cohérente et juste des impôts  
AUTREMENT DIT L’ALTERNATIVE SERA CREDIBLE POUR NOMBRE D’ELECTEURS DE CENTRE GAUCHE (sensibilités écologiques et social réformiste) SI ELLE SE DISTINGUE RADICALEMENT D’UN RAFISTOLAGE de la majorité qui a gouverné de 2007 à 2012.
            Conclusion
            A priori la création de cette ALTERNATIVE est une chance pour la France. Donc pas de procès d’intention et refus de lire entre les lignes, pratique souveraine dans la fracture conventionnelle droite-gauche.
            Mais les médias ont déjà pour un grand nombre mis en doute l’intérêt sociopolitique de cette alternative laissant entendre par ailleurs que les deux leaders ne représentent pas un renouvellement suffisant de la classe politique.