A l’occasion d’un enseignement de
travaux dirigés à deux promotions de cinquième année de master associant
Développement Durable, Ecologie ou
Ressources Naturelles, la question m’a été posée « Comment définir
en 2012 un développement soutenable au 21ième siècle ».
Problématique située d’emblée
automatiquement au niveau d’une GEOPOLITIQUE du développement soutenable.
Un double constat avant de
définir une TRAME adaptée au développement soutenable.
1.
Le développement soutenable, apparu en 1987
comme une utopie onusienne est positionné différemment à tous les niveaux
collectifs. Chargé d’assurer le bien être des êtres humains, en tant
qu’individus avec une priorité , de prendre en charge les besoins essentiels
des plus démunis, la réalité du développement soutenable est décroissante au
fur et à mesure que l’on s’élève dans la hiérarchie institutionnelle. Aucune
comparaison possible entre la qualité de nombreux agendas 21 des collectivités
et le bla-bla commissionel des gouvernements, et de l’international. Un des
mérites incontestables de Rio 2012 aura été d’apprendre aux jeunes générations
ce que Münich veut dire ( le Münich de 1938 ! où Hitler « roula dans
la farine » le premier ministre britannique et le président du conseil
français, trahissant la République Tchécoslovaque, sans diminuer pour autant le risque de la
seconde guerre mondiale (Septembre 1939).
2.
La grande majorité des pays, en récession, et/ou
en croissance (comme les grands pays de la BRICS) sont caractérisés par un accroissement
des inégalités, plus de pauvres encore plus pauvres. Ce critère, le contraire
du troisième alinéa de la
définition du développement soutenable caractérise malheureusement l’échec du
développement soutenable dans les pays qui accusent ces résultats
d’accroissement des inégalités.
Trois remarques à propos de ce deuxième constat :
•
FAUX, vous dira-t-on. Même dans les pays à
croissance nulle ou dérisoire le rapport de richesse sur pauvreté reste
constant. Exact, mais l’augmentation de la richesse est concentrée sur les
ultra-riches (de 1/10000 à 10/1000 de la population). Les classes moyennes
sont-elles mêmes affectées par la diminution de leur pouvoir d’achat.
•
Le rejet des modèles et des régimes qui
accroissent les inégalités ne crée pas
et c’est là le problème, des modèles de développement soutenable. A
système humain, donc complexe et inadapté, la solution d’une autre complexité
satisfaisante en terme de développement soutenable ne saurait être trouvée par
l’établissement d’une théorie globale. L’Histoire, l’échec des théories
libérales, marxistes, sociale-démocrates, voire keynésiennes nous rappelle que
l’évolution des écosystèmes allant parfois jusqu'à des restructurations résulte
de processus stabilisateurs, compensant des instabilités et des restructurations
successives des systèmes.
Que l’on se rappelle la boutade des
économistes, publiée il y a 20 ans par une grande maison d’édition
parisienne : En physique pour avoir un prix Nobel. Il faut avoir découvert
une nouvelle particule, en Economie, avoir imaginé et fait tourner un grand
modèle qui ne marche pas.
3.
L’histoire récente nous montre l’échec des
antidotes.
•
Dé-mondialisation face à une mondialisation
cruelle pour la partie la plus pauvre de l’humanité.
•
Décroissance face au concept périmé de
croissance (Quelle croissance faudrait-il atteindre pour réintégrer 4,5
millions de chômeurs, 8,4 millions, en dessous du seuil de pauvreté) pendant
combien d’années 10, 15% pendant 20 ans 30 ans ?
Et des
concepts anciens
•
Protectionnisme, au lieu d’échanges commerciaux
équitables où un produit traduit des échanges raisonnables, d’heure de travail
pour sa production, sa commercialisation.
I l’Héritage du passé
II Examen des différents
DEVELOPPEMENTS SOUTENABLES, actuellement revendiques aux différents niveaux
(suivant les hiérarchies institutionnelles) et aux différentes localisations.
III Les facteurs limitants ou/et
pervers identifies dans les différentes voies actuelles de développement
soutenable. Le pilier manquant des développements soutenables.
IV Les principes, susceptibles de
caractériser des voies de développement soutenable du bien être traditionnel,
et de la stabilité collective.
V Les processus d’évolution
possibles, ou souhaitables pour sortir du système de crise à répétition (sous
formes de questions) dans lequel le « social » est sacrifié (cf la
crise de 2008) où les états ont sauvé les banques privées de la faillite.
I l’Héritage du
passé
Le développement soutenable
concerne le présent, les futurs proches (par exemple 2015 – 2025 -, et plus
lointains 2050).
Le présent est la médiation
entre le passé et le futur. L’Orient a apporté à l’Europe cette vision. Les
traditions sont les apports du passé qui méritent d’être transmis pour
construire le futur à l’inverse des formules obsolètes que les conservateurs
veulent maintenir donc transmettre celles-ci sous le nom de traditions. Rien à
voir avec le conservatisme qui bloque l’évolution. L’émancipation des femmes
effaçant les tabous et les pratiques qui infériorisaient celles-ci est l’exemple
de ces blocages maintenus, au nom
de traditions morales.
Le proche passé, depuis 1945 se
décompose en trois périodes 1945 - 1975 [1].
Les trente glorieuses, la reconstruction de la France et de l’Europe. Durant
cette période les PDG des grands groupes , mais aussi des PMI et des PME se
contentait de salaires décents. Ce qui ne les empêchaient pas d’être efficaces.
Dans cette période, les classes moyennes se renforcent, les classes populaires
voient une amélioration de leur niveau de vie même si celle-ci sert les
intérêts du capitalisme (cf le fameux débat avec Maurice Thorez sur la
paupérisation absolue ou relative de la classe ouvrière). La construction du
modèle français en 1945 (probablement unique au monde) de protection sociale
date de cette époque. Il est issu du programme du C.N.R (comité national de la
résistance) dans la prolongation des acquis sociaux du Font Populaire (1936).
Parmi
les acquis négatifs de cette période l’industrialisation de la filière
alimentaire est mise au service (positif) de l’autosuffisance alimentaire de
l’Europe de l’Ouest. Du jamais vu dans l’histoire de l’Europe de l’Ouest. La
garantie qu’il n’y aurait plus de famines. Le succès de la Politique Agricole
Commune a été telle que les excédents ont posé des problèmes au niveau du
stockage. Industrialisation qui enserre l’exploitation agricole (un nouveau
statut dans une chaine, où il fait vivre en amont deux emplois (engrais et
produits phytosanitaires) et industrie mécanique et en aval deux/trois emplois
dans le transformation et la distribution. Le nombre d’agriculteurs et leur
revenu vont décroitre régulièrement. Nombre de petits agriculteurs (20, 30 ha)
atteignent péniblement le SMIC, et partent en retraite, leurs terrains couvrant
leurs emprunts. Ils ont travaillé également pour les banques. Seules les
grandes exploitations, notamment céréalières de la Beauce ont profité
réellement des subventions de la PAC. Chaque année le Prince Charles et la
reine d’Angleterre ont reçu de l’Europe plusieurs millions d’euros confirmant
le dicton on ne donne qu’aux riches.
40 ans après les trente
glorieuses, les cancers, dus notamment aux épandages des pesticides et d’autres
pratiques dangereuses sont arrivés à maturité. On ne savait pas, il n’y avait pas de principe de précaution associé
à la constitution. Maintenant, on sait, mais on assiste à un déni de la part
des industries concernées. Dérision, les accords de Grenelle promettaient de
réduire de moitié l’usage des pesticides. Pensait-on réduire de moitié les
cancers. La linéarité ne joue jamais dans les phénomènes biologiques. Pire, on
a découvert dans certains cas que contrairement à ce que pensait PARACELSE[2]
(C’est la dose qui fait le poison) que de petites doses peuvent être
paradoxalement plus dangereuses, comme si de fortes doses bloquaient les
processus cancérigènes.
Autre
acquis des trente glorieuses, beaucoup de destructions de paysages[3],
le mitage « urbain » avec un habitat de mauvaise qualité, et
d’effarante inefficacité énergétique ! (alors que les centrales
électriques peuvent rejeter 50% de l’énergie consommée sous forme de chaleur
(microclimats))
Pollutions atmosphériques et
pollution des milieux aquatiques, rivières, mers, nappes phréatiques,
eutrophisations et dystrophisations des lacs, et des milieux marins (exemple la Bretagne),
pollutions des sols.
Extension remarquable du réseau
autoroutier avec l’incroyable doublement des routes à quatre voies, par des
autoroutes payantes parallèles; contrairement aux traditions républicaines
qui avaient supprimé les bureaux d’octroi à l’entrée des villes. On se rappelle
la candeur d’un ministre de l’Equipement découvrant ce processus à la limite de
la légalité parce que s’apparentant à de la corruption de fonctionnaires !
Les ingénieurs du corps des Ponts touchaient des compléments de salaire sur la
collecte des péages.
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Pendant les trente glorieuses,
la décolonisation ne modifia pas radicalement l’exploitation des ressources
minières au profit des grands groupes industriels, sous contrôle des anciens
pays colonisateurs. A de rares exceptions, la situation des peuples décolonisés
ne s’améliorait pas voire empirait. Les chefs insurrectionnels s’étaient
transformés en dictateurs
facilement corruptibles et rapidement corrompus. L’histoire de la France Afrique
illustre les pratiques qui ne sont maintenues grâce à des répressions
militaires sanglantes (Cameroun, etc.) avec l’appui d’experts militaires
français.
La deuxième période commence en 1973 après la première crise
pétrolière. Les produits pétroliers ont été réévalués après la guerre du Kipour.
En fait un inventaire onusien des réserves énergétiques mondiales en 1974,
incluant le gaz de schiste, et les schistes bitumineux prévoyant six
siècles de réserves énergétiques en sous sol au niveau de la consommation de 1974,
jamais l’humanité n’avait eu de telles perspectives. La crise énergétique évoluait
vers une crise, du CHOIX des investissements énergétiques. En France, les
modestes tentatives de promotion des Énergies Renouvelables (Création à Paris
VII Jussieu d’un D.E.A, lancement de thèses en énergie solaire thermique),
Ecole Européenne d’Été d’Environnement, session à Carpèse en 1974 (PMI
comme Aerowatt) etc… ne changèrent rien à la première transition énergétique
celle qui après un débat conflictuel en France assurera la promotion du
NUCLEAIRE CIVIL. Kastler, prix Nobel de Physique avait réuni 500 000
protestataires dans le Parc de Sceaux contre le nucléaire militaire.
Madonna ne fera pas mieux. Le conflit, animé par les anti-nucléaires sera
arbitré par le parlement. Le gouvernement Messmer (un ancien et prestigieux
général de la deuxième guerre mondiale) et EDF auront les mains libres.
La première centrale FESSENHEIM
sera inaugurée en 1997. EDF imposera un modèle de développement des centrales
nucléaires tellement important, qu’il a pu craindre un moment de produire TROP
D’ÉLECTRICITÉ (d’autant qu’il était impossible d’arrêter la production
hydroélectrique des grands barrages construits pendant les trente glorieuses).
A cette époque, on pouvait schématiser la publicité EDF sous le SLOGAN :
SOYEZ UN BON FRANÇAIS, consommez plus d’électricité.
De cette période, deux
aberrations énergétiques en héritage, le TOUT ELECTRIQUE qui justifiait les
mauvaises constructions à bas coût (isolément insuffisant, faible investissement
de chauffage par résistances électriques) et la NON UTILISATION de la chaleur
(plus de 50% de l’énergie mise en jeu) par les centrales électriques[4].
II Les 25 – 30 pleureuses :
l’émergence du développement soutenable et la crise de 2008
Les classes moyennes
s’étaient enrichies et avaient pu investir. Le président de la République
imaginait son second mandat « si on offrait deux millions de résidences
secondaires ». Sa présidence marquait une transition. Sur la lancée des
trente glorieuses et du bilan sociétal de Mai 1968, des avancées pour le bien
être des individus étaient mises en place. La maturité nouvelle des jeunes
était actée par une majorité avancée à 18 ans (Le droit des femmes étendu à
leur libre choix de leurs maternités avec la législation de l’avortement due au
courage de Simone Weil).
Les trente pleureuses
vont correspondre à un tournant économique : en 1981, le chômage
concerne en France deux millions de salariés. Les salaires sont bloqués en 1983.
Les familles ne peuvent plus emprunter. Pour maintenir la consommation l’Etat
emprunte. 1981-1983, les augmentations de salaires durant cette période
serviront à acheter des équipements d’informatique et d’électronique importés.
La relance de la croissance par la relance de la consommation n’était pas
possible puisque les industries françaises ne répondaient pas à la demande. Les
trente pleureuses vont être caractérisées par le blocage des salaires (sauf
pour les dirigeants). Pour maintenir la croissance l’état va continuer à
emprunter. La dette de l’état sera stabilisée pendant dix huit mois sous le
gouvernement Jospin qui a profité d’une brève période de retour à la
croissance, en Europe. Malheureusement les systèmes productifs n’ont pas su ou
pas pu profiter de cette période pour innover, renouveler et conquérir des
marchés au niveau mondial.
Durant les trente
pleureuses, un phénomène important
a modifié positivement la vision future de la planète. L’environnement, grâce
aux associations écologiques et partis verts est admis au niveau des grandes
problématiques mondiales. Les premières agences, les premiers « microstères »
de l’environnement ont été créées, à l’occasion de la première conférence
onusienne Environnement et Développement tenue en Juin 1972 à Stockholm.
L’émergence de l’environnement en Europe ira beaucoup plus loin que la mouvance
américaine de 1967. Les premières lois de dépollutions end of pipe seront très
vite remplacées par des directives préventives, basées sur des technologies
propres. Parallèlement, l’introduction dés 1980, des normes volontaires de la
Qualité va modifier profondément le comportement des industriels. Très vite
émerge de la théorie suivant laquelle la performance économique dépend ou est
accrue par la performance environnementale. 1987 marquera un changement
radical. La réconciliation de l’économie et de l’écologie est étendue au social
et au sociétal. Le développement soutenable, terminologie apparue dans les
écrits en 1980 d’une association prend une triple dimension économique sociale,
environnementale. La deuxième conférence onusienne, à Rio, en Juin 1992
consacrera le développement soutenable comme compromis entre le Nord, le Sud
(les pays émergents de la BRICS, et les pays non émergents).
Trois faits importants sont passés inaperçus dans
l’exploitation médiatique de Rio 1992 et vont constituer de graves facteurs limitants
pour la mise en œuvre internationale du développement soutenable.
1.
Une « main invisible », d’une
cinquantaine de dirigeants de grands groupes industriels, sur mandat du
secrétaire général de l’ONU a préparé des Mars 1990 la conversion de la grande
industrie au développement. Le Global compact analysera le développement
soutenable comme un moyen d’accroitre les champs du libéralisme financier qui se
substituait à cette époque, au libéralisme classique (intégrant l’approche
keynésienne).
Pour ce
groupe d’industriels, le développement soutenable permettra de réduire le rôle
et les budgets des états, de mieux maitriser les dépenses de la protection
sociale, les industriels pensent que le développement soutenable permettra des
compromis, des consensus utiles pour l’expansion du libéralisme financier.
Le « piège » si piège et
« complot » pouvaient qualifier cette opération a été de concentrer
les discussions de RIO sur les grandes problématiques environnementales :
•
Les modifications climatiques
•
La sixième extinction des espèces animales et
végétales
2.
La caractéristique des accords résultant de
consensus à la conférence de Rio 1992 est des engagements du type SOFT et SLOW
LAW, SOFT POLITICS.
Les engagements sont :
1.
Généraux
2.
Non localisés
3.
Non programmés (seulement associés à une date
finale, sans la moindre précision sur les différentes étapes)
4.
Sans financement défini
5.
Sans expertise et sans contrôle indépendants
Ce type de conférences, comme les
Grenelle de l’environnement a abouti à des catalogues de l’environnement type
la Redoute ou les Trois Suisses d’une très grand nombre de mesures ou/et
d’engagements. Comme aux conférences de l’Unesco chaque participant aura
satisfaction de trouver dans l’un des deux cents articles, et plus qui ont été
adoptés ; néanmoins ces listings impressionnants ne garantissent pas pour
autant des incohérences, ou des projets contradictoires. Le consensus global
implique que chacun accepte la demande des autres. Tout est possible, quand on
se refuse à préciser les financements.
3.
Mais le phénomène le plus important est de faire
croire que le développement soutenable peut être mis en œuvre sans modifier les
gouvernances actuelles.
POURQUOI le SOCIAL est le PILLIER MANQUANT des conférences
nationales consacrées officiellement au développement soutenable.
Nouvel Observateur 15-21 –
XI - 2012
La France doit choisir
(seuil) (un modèle commercial-industriel à l’allemande)
Par Jean-Louis BEFFA
Dans votre livre, vous insistez
pour que l’on se débarrasse d’un système de gouvernance « LIBÉRAL
FINANCIER » qui fait la part belle à l’actionnaire.
A cet égard, il est très positif
que le gouvernement ait repris l’idée d’introduire au moins deux
représentants ->des salariés au conseil d’administration ou de
surveillance des entreprises d’une certaine taille. Personnellement, je suis
favorable à ce qu’il y en ait quatre dans les entreprises de plus de 5000 employés,
comme la suggéré Louis GALLOIS… Car entre les syndicats de l’entreprise, il est
crucial qu’il y siège un représentant de la confédération comme c’est le cas en
Allemagne.
Face à l’évolution
positive de la mondialisation des problématiques environnementales
(modifications climatiques, sixième extinction des espèces), la mondialisation
économique s’étend à tous les niveaux :
-
Mondialisation des ressources énergétiques et
des matières premières minières et alimentaires
-
Financiarisation dominant les états : le
pouvoir des marchés privés qui ont prêté aux états l’emporte sur le pouvoir des
gouvernements démocratiquement élus.
Cette financiarisation orientée prioritairement
vers la spéculation détruira et dépècera
des entreprises en difficulté, à coups de licenciements et de vente des
actifs.
Cette financiarisation s’étendra jusqu'à des escroqueries bancaires et
des subprimes correspondant à des prêts, à une partie de la population qui
perdra simultanément emploi et habitation.
La crise financière
atteindra un niveau semblable à celle de 1929 et obligera les états à
recapitaliser les banques défaillantes.
Imbroglio inouï, les peuples paient par leurs impôts la recapitalisation des banques qui
reçoivent à des taux dérisoires l’argent des états, alors que celles-ci prêtent
à des taux élevés ou usuraires.
La conséquence de cet
ultralibéralisme financier est la situation catastrophique de l’endettement des
états.
Quand ceux-ci avoisinent
l’équivalent du PIB, les institutions financières augmentent les taux d’intérêt
pour certain pays.
Trois cas de figures :
-
Les pays ont la possibilité comme les U.S.A et
l’Angleterre de faire tourner la planche à billets. L’ampleur de la dette peut
néanmoins les entrainer dans des politique de stagnation économique.
-
Certain pays européens ont gardé une bonne
crédibilité sur leurs capacités de remboursement, et leurs possibilités de
réduire ou de limiter les dépenses publiques. Les taux d’intérêt restent
limités, voir faibles.
-
La plupart des pays européens du Sud sont soumis
à des taux d’intérêts élevés, qui font régresser le SOCIAL.
Dans les trois cas de figures, le SOCIAL est insuffisamment pris en
compte, régresse au point de développer à l’instar des crises économique et
financière UNE CRISE SOCIALE SANS PRECEDENT.
Partout les pauvres, les exclus deviennent plus nombreux, et encore
plus pauvres.
En conclusion, non seulement la période 1992-2012 n’a pas été
capable de construire mondialement les trois composantes du développement
soutenable, mais celles–ci subissent des crises sans précédent.
C’est dans une situation, négative tous azimuts qu’il faut reposer la
question.
·
Peut-on construire un développement soutenable
en 2012 ?
·
A quelles conditions.
Jacques Vigneron
FIN DE LA
PREMIERE PARTIE
[1] 1975 – 2008
les trente pleureuses, 2008 – 2012 le déclin semble incontournable.
[2] Au quinzième
siècle
[3] en bord de
mer notamment (le bétonnage de la Cote d’Azur)
[4] Il faut
souligner que le prux du kilowattheure
n’a jamais intégré tout ce que le budget de l’état avait investi en
recherche de développement. La majeure partie des emprunts faits par EDF sera
en dollars accroissant la dette en fonction de la faiblesse du franc, de la
recette EDF